Défenseur des Droits

  • Allocation d’éducation de l’enfant handicapé en danger : signez la pétition !

    Alors que le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) 2021 est débattu au Sénat, avec Dyspraxie France Dys - Ensemble Face au Handicap, la FNASEPH, HyperSupers TDAH France et l’UNAF, lancent une pétition pour la conservation d’une prestation familiale d’éducation de l’enfant handicapé dans la branche famille de la Sécurité sociale.  

     

    Depuis plusieurs semaines, nous nous inquiétons de l’éventualité du transfert de l’allocation d’éducation de l’enfant handicapé (AEEH) dans sa globalité de la branche famille à la nouvelle branche autonomie.  

     

    En effet, le projet de loi de financement de la Sécurité sociale, en discussion au parlement, prévoit de supprimer l’AEEH de la branche famille et de la transférer intégralement dans la nouvelle branche autonomie en cours de création. Cette nouvelle branche entièrement consacrée à la politique de l’autonomie intégrera les différentes dépenses liées à l’autonomie, notamment la prestation de compensation du handicap (adulte et enfant).  

     

    Or, l’AEEH ne vient pas seulement compenser le handicap de l’enfant, elle vient aussi acter la prise en compte de la situation particulière que représente le fait d’élever un enfant handicapé. Son transfert ne peut pas être décidé avant que les travaux attendus sur la compensation du handicap de l’enfant ne soient menés à bien, en concertation avec les associations de familles, et surtout ce transfert ne pourra se faire en totalité.  

     

    Avec des associations de parents d’enfant handicapés et l'Unaf, nous lançons donc une pétition pour demander la conservation par la branche famille d’une prestation familiale de soutien à l’éducation de l’enfant handicapé.  

     

    Et nous appelons le gouvernement et les parlementaires à retirer cette mesure du projet de loi de financement de la Sécurité sociale. 

     

    Je signe la pétition

  • Départ de Jacques Toubon, Défenseur des droits

    Départ de Jacques Toubon, Défenseur des droits : APF France handicap salue un immense promoteur des droits des personnes en situation de handicap…

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  • Manifestation à l’occasion des Rencontres nationales du transport public le 1er octobre 2019

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    Les cinq Délégations APF France handicap des Pays de la Loire ont manifesté leur colère à Nantes le mardi 1er octobre 2019 à l'occasion des 27èmes Rencontres nationales du transport public afin de dénoncer le manque d'accessibilité des transports régionaux Aléop.

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  • Amélioration de la qualité de service des MDPH

    Avec l’appui de la CNSA (Caisse nationale Solidarités Autonomie), le réseau des maisons départementales des personnes handicapées (MDPH) se dotent d’un outil de mesure de la satisfaction des usagers.

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  • En 2017, il n’est pas tolérable de se voir refuser l’accès aux soins quand les cabinets sont accessibles !!!

    Témoignage

    Un médecin fait dire à tort  à son secrétariat que ses deux cabinets de Saint Gilles Croix de Vie et des Sables d’Olonne ne sont pas accessibles : Pourquoi ? serait-ce pour refuser la clientèle des personnes handicapées. Nous diri0PXF9yeI.jpeggeons nous vers une nouvelle discrimination par le mensonge ?

    Comme bien d’autres personnes en fauteuil roulant, je suis atteint d’autres pathologies. A l’hôpital on me prescrit de faire « en ville » un examen particulier de spécialiste.

    Comme toujours il faut s’assurer de l’accessibilité avant de se déplacer : la clinique des Olonne est connue pour être apparemment totalement accessible. Je téléphone donc au secrétariat de  la spécialité, mais  celui-ci est extérieur au cabinet du Docteur L. (un centre de prise de rendez-vous)

    Je m’inquiète donc par acquis de conscience :
    «  Le cabinet est-il bien accessible aux personnes en fauteuil roulant ? »
    Silence.
    « Attendez, je vous prie, je vérifie… Merci d’avoir attendu : non le cabinet n’est pas accessible et le docteur ne peut aider les personnes au transfert sur le banc d’examen. »
    « Mais non je n’ai besoin de personne pour me transférer. »
    « Non, non monsieur c’est exigu et il y a des marches. Mais on va vous donner les coordonnées d’un confrère en centre ville des Sables, vous l’appellerez. »
    « Merci beaucoup. »

    L’histoire aurait dû finir ici, mais en mari prudent j’en parle à mon épouse : « inaccessible ?? Tu rigoles mais enfin il est au premier étage de la clinique et tout est accessible, et son autre cabinet de Saint Gilles l’est aussi d’ailleurs. »

    Défenseur des Droits ? Conseil de l’Ordre ?
    La derrière fois que j’avais eu un problème avec un toubib de Challans j’avais appelé le conseil de l’Ordre des médecins : « on ne peut pas vous recevoir on n’est pas accessible, mais il y a un bistro en face. »

    Le bar c’est une bonne idée pour étancher ma peine et mon humiliation. Il faudra que je leur écrive pour les remercier.

                                                              La discrimination en France est un délit.        

    En 2017, il n’est pas tolérable de se voir refuser l’accès aux soins
    quand les cabinets sont accessibles !!!

    Louis, adhérent.

     

  • École et handicap : le Défenseur des droits fait encore et toujours la leçon - Article Faire Face

    defenseur-des-droits-ecole-ardoise-995x498.jpgDans un récent rapport, le Défenseur des droits recense les problèmes récurrents que rencontrent toujours les élèves en situation de handicap et leurs parents pour faire valoir leur droit à la scolarisation. Il rappelle aussi les principes s’appliquant à l’école. Reste à savoir s’il sera entendu.

    « L’augmentation indéniable du nombre d’enfants handicapés scolarisés depuis 2005 ne saurait cacher les difficultés rencontrées dans leur accompagnement. » Ces « difficultés », le Défenseur des droits les détaille dans son rapport 2016 sur les droits de l’enfant, rendu public vendredi 18 novembre. Elles contribuent sans doute à expliquer que plus d’un élève handicapé sur deux quitte l’école ordinaire avant ses 10 ans.

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    Source : Faire-Face