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  • Communiqué de presse : La pauvreté des personnes en situation de handicap à l’ONU

    L’APF participe au Forum politique de haut niveau sur le développement durable réuni à l’ONU, du 10 au 19 juillet, sur le thème de « l’Eradication de la pauvreté et la promotion de la prospérité dans un monde en mutation ». Pour la première fois, la pauvreté des personnes en situation de handicap sera prise en compte.

    L’APF défendra les droits des personnes en situation de handicap vivant dans la précarité, avec un objectif de « Zéro personne en situation de handicap sous le seuil de pauvreté ».

    Une contribution internationale s’appuyant sur les objectifs de développement durable fixés à l’Agenda 2030 et la convention internationale des droits des personnes handicapées, élaborée par plus de 272 organisations, dont l’APF, sera dévoilée. Elle a pour objectif d’influer sur les politiques nationales en matière de handicap afin de garantir une  vie décente et digne à toutes les personnes en situation de handicap.

    Si l’annonce faite hier par le Premier ministre d’une revalorisation de l’AAH pour 2018 – sans préciser le montant – va dans le bon sens, cette mesure nécessite d’être complétée par un plan plus large de lutte contre la pauvreté, portant sur l’ensemble des difficultés rencontrées par les personnes en situation de handicap tel que le met en perspective ce Forum politique de haut niveau sur le développement durable.

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  • Participez au projet de loi rétablissant la confiance dans l'action publique !

    parlement-et-citoyens-705x321.jpgAlors que la loi visant à rétablir la confiance dans l'action publique est particulièrement attendue, une grande consultation vient d’être lancée sur la plateforme numérique Parlement & Citoyens, plateforme de l’association du même nom dont l’APF fait partie, afin d’associer les citoyen.ne.s à l’élaboration de cette loi.

    Une initiative des sénateurs Joël Labbé et Henri Cabanel qui ont considéré qu’il était inimaginable de tenir les citoyennes et citoyens à l’écart. Ils ont également appelé l’ensemble de leurs collègues parlementaires, et en premier lieu les rapporteurs, à incarner le renouveau des pratiques que porte le texte en associant les citoyens à son élaboration.

    Les citoyen.ne.s sont invité.e.s à enrichir le projet de loi jusqu'au 24 juillet autour des thématiques suivantes : transparence du financement de la vie politique, prévention des conflits d’intérêts, définition d’un statut de l’élu et d’un collaborateur d’élu, exemplarité des responsables publics, et renforcement de la place des citoyens dans la définition de l’action publique.

    La Garde des Sceaux, Madame Belloubet, a confirmé mardi, lors de son audition en Commission des Lois du Sénat, qu’elle était favorable à ce processus consultatif et qu’elle serait donc susceptible d’y participer.

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  • Élèves handicapés : l’école à peine finie, la rentrée se prépare

    Haize-et-sa-maman-ecole-polyhandicap.pngHaize, un jeune garçon polyhandicapé, s’apprête à entrer en CP. Un droit obtenu de haute lutte. L’inclusion en école ordinaire reste un combat pour de nombreux parents d’enfants handicapés. Chaque année, plusieurs centaines d’entre eux saisissent le médiateur de l’Éducation nationale. Le gouvernement veut « rénover » l’accompagnement de ces élèves pour améliorer leurs conditions de scolarisation.

    Finie la maternelle. En septembre, Haize va entrer en CP, dans son école d’Urrugne (Pyrénées-Atlantiques). Rien d’extraordinaire pour un enfant de 7 ans ; moins banal pour un gamin polyhandicapé. Mais ses parents... Lire la suite ici

    Source Faire Face - article de Franck Seuret

  • En 2017, il n’est pas tolérable de se voir refuser l’accès aux soins quand les cabinets sont accessibles !!!

    Témoignage

    Un médecin fait dire à tort  à son secrétariat que ses deux cabinets de Saint Gilles Croix de Vie et des Sables d’Olonne ne sont pas accessibles : Pourquoi ? serait-ce pour refuser la clientèle des personnes handicapées. Nous diri0PXF9yeI.jpeggeons nous vers une nouvelle discrimination par le mensonge ?

    Comme bien d’autres personnes en fauteuil roulant, je suis atteint d’autres pathologies. A l’hôpital on me prescrit de faire « en ville » un examen particulier de spécialiste.

    Comme toujours il faut s’assurer de l’accessibilité avant de se déplacer : la clinique des Olonne est connue pour être apparemment totalement accessible. Je téléphone donc au secrétariat de  la spécialité, mais  celui-ci est extérieur au cabinet du Docteur L. (un centre de prise de rendez-vous)

    Je m’inquiète donc par acquis de conscience :
    «  Le cabinet est-il bien accessible aux personnes en fauteuil roulant ? »
    Silence.
    « Attendez, je vous prie, je vérifie… Merci d’avoir attendu : non le cabinet n’est pas accessible et le docteur ne peut aider les personnes au transfert sur le banc d’examen. »
    « Mais non je n’ai besoin de personne pour me transférer. »
    « Non, non monsieur c’est exigu et il y a des marches. Mais on va vous donner les coordonnées d’un confrère en centre ville des Sables, vous l’appellerez. »
    « Merci beaucoup. »

    L’histoire aurait dû finir ici, mais en mari prudent j’en parle à mon épouse : « inaccessible ?? Tu rigoles mais enfin il est au premier étage de la clinique et tout est accessible, et son autre cabinet de Saint Gilles l’est aussi d’ailleurs. »

    Défenseur des Droits ? Conseil de l’Ordre ?
    La derrière fois que j’avais eu un problème avec un toubib de Challans j’avais appelé le conseil de l’Ordre des médecins : « on ne peut pas vous recevoir on n’est pas accessible, mais il y a un bistro en face. »

    Le bar c’est une bonne idée pour étancher ma peine et mon humiliation. Il faudra que je leur écrive pour les remercier.

                                                              La discrimination en France est un délit.        

    En 2017, il n’est pas tolérable de se voir refuser l’accès aux soins
    quand les cabinets sont accessibles !!!

    Louis, adhérent.

     

  • Mort de Simone Veil : L’APF salue la mémoire d’une humaniste engagée dans la défense des droits

    Suite à l’annonce de la mort de Simone Veil, l’APF tient à saluer la mémoire d’une grande humaniste, icône des droits des femmes, qui s’est battue toute sa vie pour défendre les droits et la liberté de toutes et tous.

    Si on connaît bien ses combats pour les droits des femmes et notamment le droit à l’avortement, on connaît moins son engagement pour les droits des personnes en situation de handicap. C’est pourtant elle qui a porté et présenté la loi sur « l’intégration des personnes handicapées » de 1975, lorsqu’elle était Ministre de la Santé.

    1353411601.jpgAlors Ministre de la Santé, elle a porté la loi « handicap » de 1975, premier texte de référence en matière de handicap. Il fixait le cadre global de l'action des pouvoirs publics et prévoyait déjà le droit au travail, le droit à une garantie minimum de ressource par le biais de prestations et le droit à l’intégration scolaire et sociale. L’accessibilité des lieux publics, maintes fois repoussée depuis, était aussi déjà prévue dans cette loi.

    L’APF a également eu l’occasion d’échanger avec cette femme hors du commun lors des congrès de l’association en 1977 et en 1993, lorsqu’elle était ministre.
    Nombreux sont encore les militants de notre association qui étaient présents lorsque Simone Veil remit les insignes d’Officier de la Légion d’Honneur à Paul Bouliner, ancien président de l’APF.
    Ils échangèrent devant tous, non sans pudeur, des mots personnels d’une grande noblesse sur la souffrance qui émurent fortement toute l’assemblée.

    L’APF, qui partage ses valeurs humanistes, souhaite rendre hommage à la militante sans faille, femme de conviction et d’exception.

    L’association tient à présenter ses plus sincères condoléances à sa famille et ses proches.
     

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