Qui sont les pensionnés d'invalidité ?

Amélie Schmidt, 26 ans, en situation de handicap, va faire, lundi 4 septembre, sa quatrième rentrée scolaire en tant que professeur des écoles. Accompagnée de son chien d’assistance, Marvel, qui a toute sa place dans la classe. Une vocation exercée sans entraves, même si l’Éducation nationale a encore quelques progrès à faire pour faciliter les carrières de ses personnels.
À peine plus de la moitié des enseignants se disent favorables à l’inclusion scolaire des enfants autistes ou avec des déficiences intellectuelles. Moins encore pour ceux ayant des troubles psychiques. Le collectif “Ma place, c’est en classe”*, qui a commandé cette enquête, réclame davantage de moyens pour que l’école inclusive devienne une réalité pour tous.
6 500 accompagnants d’élèves en situation de handicap ont été recrutés pour cette nouvelle année. Des dispositifs comme des unités d’enseignement en maternelle autisme (UEMA) supplémentaires vont s’ouvrir. Une nouvelle mission d’appui à la scolarisation des élèves à besoins particuliers sera proposée aux professeurs dans le cadre du Pacte enseignant. À chaque rentrée scolaire, son lot d’annonces. Mais au-delà des chiffres, l’urgence tient à la transformation du système scolaire avec une meilleure coopération entre l’Éducation nationale et les établissements et services spécialisés.
Si les ressources de leurs parents sont inférieures aux plafonds, les enfants scolarisés, âgés de 6 à 18 ans, ouvrent droit à l’allocation de rentrée scolaire (ARS). Y compris s’ils suivent les cours à distance ou sont accueillis dans un IME, un IEM ou un Itep.
La députée Fadila Khattabi succède à Geneviève Darrieussecq au poste de ministre déléguée chargée des Personnes handicapées, à la faveur du remaniement ministériel dévoilé jeudi 20 juillet. Elle présidait jusqu’alors la commission des Affaires sociales de l’Assemblée nationale.